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  • Dans une societe ou tout est vendu grace au sexe.


    Ou le quotidien veut que l'on soit toujours au top, et ou tout le monde couche avec tout le monde, comment reussir a se situer quand on n'est seul et que la loi des series donne l'impression que la situation n'est prete de changer?


    Meme les journaux parlent de ce probleme, mais helas aucune solution...


    Ou trouver les ressources pour reussir a trouver un semblant de sentiment ou meme tout simplement reussir a accoster l'inconnu.


    Certes la peur ne m'aidera pas a avancer, mais pour autant pourquoi avancer vers des relations que l'on sait vouer a l'echec.


    Et pourtant derriere ca on arrive a te faire culpabiliser de ne pas etre comme les autres, en couple...


    Mise a l'ecart et autres pertes de contact parce que toi tu es seul.


    Est-ce une maladie contagieuse qui pousse les autres a nous mettre en quarantaine?


     


    Je ne demande pas non plus l'impossible, seulement un peu de tendresse et d'affection, mais je dois sans doute etre d'une autre epoque ou d'un autre monde pour penser que les gens cherchent cela aussi.


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  • C'est un trou de verdure où chante une rivière,
    Accrochant follement aux herbes des haillons
    D'argent ; où le soleil, de la montagne fière,
    Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons.

    Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
    Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
    Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,
    Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.

    Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
    Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
    Nature, berce-le chaudement : il a froid.

    Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
    Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine,
    Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.

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